18 avril 2007

Enseignants de Mayotte : l’administration fait le choix de la répression

Depuis plusieurs semaines, les instituteurs et professeurs des écoles mahoraises sont en grève

Depuis plusieurs semaines, les instituteurs et professeurs des écoles mahoraises sont en grève
Les revendications ne sont pas nouvelles et ne peuvent être ignorées des pouvoirs publics.
Elles portent toujours essentiellement sur la reconnaissance des qualifications et les statuts des personnels.

Elles touchent également aux conditions de travail et de rémunération, au recrutement et à la formation, ainsi qu’à l’exigence d’un plan d’urgence pour la construction et la rénovation des écoles, collèges et lycée du territoire.


La grève a été étendue hier aux personnels du second degré, soutenus par les confédérations syndicales et les fédérations de parents d’élèves.

Pourtant, le Préfet et le vice-Recteur restent sourds aux revendications.

Ils ont fait le choix de l’intimidation et de la répression en recourant aux forces de police et en procédant à l’arrestation arbitraire de plusieurs grévistes.

Cinq grévistes dont le Secrétaire général du Syndicat Cgt des enseignants de Mayotte seront jugés demain matin en comparution immédiate.

De telles pratiques sont inadmissibles.
La Cgt et ses organisations de l’Éducation, Ferc et Unsen, condamnent avec la plus grande fermeté cette politique et ces méthodes.

Elles exigent la libération de toutes les personnes emprisonnées et l’arrêt de toute poursuite.

Elles demandent au gouvernement d’intervenir pour que s’ouvrent immédiatement et sans préalable de véritables négociations sur l’ensemble des sujets qui fondent ce conflit avec les représentants des enseignants grévistes et de leurs organisations.

Montreuil, le 17 avril 2007

21 janvier 2007

Appel de la FD Equipement pour le 8 février

Pour nos salaires, l’emploi public et la défense des missions,
tous dans l’action et la grève le 8 février

La Fédération nationale de l’équipement et de l’environnement – CGT appelle l’ensemble de ses organisations à s’inscrire dans la journée d’actions et de luttes du 8 février prochain.

Cette action unitaire avec les organisations de fonctionnaires (CGT – FO – FSU – UNSA – Solidaires) a pour objectif d’imposer l’ouverture de véritables négociations portant sur :

- Le maintien du pouvoir d’achat du point en 2006,
- L’augmentation des salaires pour 2007, sur la base minimum de l’inflation prévue, soit 1,8%,
- Le rattrapage sur les pertes intervenues depuis 2000 (+ de 6 %),
- Une refonte globale de la grille indiciaire.

et s’inscrivant :

- Pour une politique d’emploi public statutaire correspondant aux besoins,
- Pour la défense des services publics et de la fonction publique,
- Pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les personnels.

Chaque section syndicale, syndicat, union fédérale doit prendre les dispositions nécessaires pour construire cette journée avec les salariés, en recherchant l’unité la plus large et en organisant dès maintenant des assemblées générales, des réunions, des heures mensuelles d’informations syndicales, etc.….

Le préavis de grève qui sera déposé par l’UGFF-CGT couvrira l’ensemble des personnels.

Les formes d’actions restent à définir dans chaque département, l’important étant de mobiliser le plus grand nombre de salariés.

La direction fédérale.

Communiqué intersyndical du 17 janvier 2007

CGT – FO – FSU – UNSA – SOLIDAIRES

COMMUNIQUE

POUR NOS SALAIRES, L’EMPLOI PUBLIC ET LA DEFENSE DES MISSIONS,
TOUS DANS L’ACTION ET LA GREVE LE 8 FEVRIER

Les organisations de fonctionnaires (CGT– FO – FSU – UNSA – SOLIDAIRES) exigent l’ouverture immédiate de véritables négociations portant sur :
- Le maintien du pouvoir d’achat du point en 2006 ;
- L’augmentation des salaires pour 2007 sur la base minimum de l’inflation prévue, soit 1,8 % ;
- Le rattrapage sur les pertes intervenues depuis 2000 (+ de 6 %) ;
- Une refonte globale de la grille indiciaire.

Elles constatent également une dégradation alarmante des conditions de travail, la multiplication des attaques contre le service public, des réductions massives d’emplois et de recrutements publics et l’aggravation de la précarité.

Le ministre de la Fonction Publique vient d’annoncer de façon unilatérale des mesures qui constituent une avancée minimale. Même si elles sont à mettre au crédit des actions unitaires et des luttes dans les différents secteurs, elles laissent entier l’essentiel du contentieux, d’autant plus que le ministre lui-même les présente comme un échange emplois contre salaires.

Or, les services publics sont essentiels pour la population et l’aménagement du territoire. Leurs agents ont droit, comme tous les salariés, à une juste rémunération de leur travail et aux moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions.

Combattant les logiques « travailler plus et gagner moins » et « moins de fonctionnaires mais mieux payés », les organisations syndicales appellent l’ensemble des personnels de la Fonction publique (Etat, territoriaux, hospitaliers) à participer massivement à la journée d’actions du 8 février 2007 en particulier par la grève et les manifestations.

- Pour l’ouverture immédiate de véritables négociations sur l’ensemble du contentieux salarial, la refonte de la grille et le niveau des pensions.
- Pour une politique d’emploi public statutaire qui corresponde aux besoins.
- Pour la défense des services publics et de la fonction publique.
- Pour l’amélioration des conditions de travail et de vie de tous les personnels.

En cas d’absence de réponse positive, elles envisageront ensemble, après cette journée, les suites à donner à la mobilisation.

Paris, le 17 janvier 2007

08 novembre 2006

FD Equipement : mobilisation pour les "4 de La Rochelle"

Le 8 décembre 2006 : Tous dans la manifestation à Poitiers



Le 8 décembre, nos 4 camarades de La Rochelle sont convoqués au Tribunal de Poitiers dans la procédure d’appel du jugement du 30 mars qui a été rendu le 1er juin.

Ce jugement est scandaleux, depuis le début de l’affaire, la justice, le Procureur de la République et le Medef ont tout fait pour incriminer nos 4 camarades, au mépris de la présomption d’innocence. Le dossier est complètement vide et nos 4 camarades sont totalement innocents, la défense l’a prouvé sans équivoque.

C’est la liberté de manifester, la liberté de s’exprimer, de revendiquer, de se syndiquer qui est menacée. Cette affaire est à resituer dans un contexte plus général d’attaques incessantes contre les salariés pour les exploiter encore plus et réduire leurs droits et leurs acquis sociaux.

Le 30 mars nous étions 8.000 dans les rues de La Rochelle.
Le 8 décembre nous devrons être beaucoup plus nombreux ; c’est pour cela que la Cgt appelle à une manifestation de grande ampleur à Poitiers pour exiger la relaxe de nos 4 camarades.

Dès aujourd’hui, prenons toutes les mesures pour rassembler un grand nombre de salariés actifs et retraités dans cette manifestation.

Nos 4 camarades risquent gros. Dans chaque département, dans chaque service, sur chaque lieu de travail organisons la participation massive à cette manifestation.

Amplifions le mouvement qui se construit pour sauver nos 4 camarades. Les sections, les Unions Fédérales, les Syndicats, les Unions Départementales doivent construire le rassemblement du plus grand nombre.

C’est une affaire qui nous concerne tous ; le droit d’expression, de revendiquer, de se syndiquer est faboué, faisons entendre nos voix pour la relaxe de nos 4 camarades.

Organisons le déplacement du plus grand nombre, appelons tous les salariés à la solidarité financière pour aider au transport, mettons tout en oeuvre pour exiger la relaxe.
Didier PACOT


Alors toutes et tous à Poitiers le 8 décembre.
Ensemble nous gagnerons.
Rassemblement à 10 H 30.

Le Courrier du Militant de l’Équipement et de l’Environnement
N° 1249 du 7 NOVEMBRE 2006


Site fédéral : www.equipement.cgt.fr

07 novembre 2006

4 de La Rochelle : déclaration de l'UGFF du 13 octobre 2006

Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires
Pour nos 4 camarades de la Rochelle


Suite à l’incendie du siège du Medef en juin 2003, quatre camarades de la CGT étaient poursuivis pour incendie volontaire et complicité d’incendie volontaire. Le prononcé du jugement est intervenu le 1er juin.

Sur les quatre, deux ont été relaxés, les deux autres ont été condamnés à un mois de prison avec sursis (l’un travaille à l’Equipement, l’autre à la ville de La Rochelle). Le Medef avait réclamé 1,7 million d’euros de dommages et intérêts. Il a été largement entendu : les camarades sont également condamnés à verser 1,2 million d’euros !

Ce jugement est scandaleux. Depuis le début de l’affaire, la justice et le procureur de la République se sont mis au service du Medef. Dès les premiers jours, les droits de nos camarades ont été bafoués : le lendemain de l’incendie, le Medef affichait une banderole sur son siège local incriminant les manifestants, au mépris de la présomption d’innocence ; dans ses observations, le procureur indiquait que les inculpés avaient l’habitude des manifestations et donc, forcément, de manier des pneumatiques enflammés…

Les quatre camarades sont totalement innocents comme la défense l’a prouvé sans équivoque.

Aujourd’hui, la liberté de manifester, de se syndiquer, est menacée. L’affaire de La Rochelle est bien à resituer dans un contexte plus général d’attaques incessantes contre les libertés de se syndiquer, de revendiquer et de s’exprimer. C’est pourquoi, nous sommes tous concernés.

Bien entendu, les deux condamnés ont fait appel de cette décision inique. Mais, c’est également le cas du Parquet et du Medef, et ce sont les quatre camarades qui sont à nouveau menacés dans le cadre de la procédure d’appel. Celle-ci se déroulera le 8 décembre à Poitiers.

Le 30 mars, nous étions 8 000 dans les rues de La Rochelle pour les soutenir. Aujourd’hui, il faut aller plus loin et faire encore plus fort. La Confédération CGT appelle à une manifestation de grande ampleur le 8 décembre à Poitiers.

La lutte contre le CPE nous a montré qu’il était possible de gagner et de faire respecter la justice. La mobilisation pour les quatre de la Rochelle doit s’amplifier et permettre de faire plier le Medef et ceux qui servent ses intérêts.

Alors, toutes et tous à Poitiers le 8 décembre
Rassemblement à 10h30

Montreuil, le 13 octobre 2006

Relaxe pour les 4 de La Rochelle !

La Rochelle : des militants injustement condamnés.
Vendredi 8 décembre 2006, quatre militants de la Cgt comparaîtront devant la cour d’appel de Poitiers. Ils sont accusés d’avoir incendié le siège du Medef de La Rochelle en juin 2003. Toute la Cgt est mobilisée pour leur relaxe. Une manifestation nationale est organisée ce jour-là, à 10h30, à Poitiers.

Rappel de l’affaire en trois dates.

5 juin 2003 : 1500 manifestants défilent dans les rues de La Rochelle pour la défense des retraites. A l’issue de cette manifestation, un incendie détruit le siège local du Medef devant lequel sont rassemblées des centaines de personnes. Des pneus déposés devant le bâtiment se consument par la chaleur provoquée par un feu de Bengale. Les manifestants tentent d’enrayer l’incendie mais un individu, pourtant pris en photo, remet en place les pneus. Cet individu ne sera jamais recherché et encore moins amené à comparaître devant le juge.Le lendemain, quatre militants Cgt, sont mis en examen et, pour deux d’entre eux, placés sous contrôle judiciaire, pour incendie volontaire et complicité.

Une campagne médiatique violente est orchestrée par le Medef pour peser sur l’instruction. La Cgt, l’avocat des quatre syndicalistes, le Comité de défense qui s’est constitué, ont démontré que le dossier était vide. Le juge des libertés avait rendu une ordonnance refusant leur détention provisoire au motif suivant : "en réalité, les véritables auteurs de l’incendie, à le supposer volontaire, n’ont pas été à ce jour interpellés".

30 mars 2006 : les quatre syndicalistes, trois agents de la direction départementale de l’Equipement et un agent de la Ville de La Rochelle, comparaissent devant le tribunal de La Rochelle. Plus de 7000 à manifestants défilent dans la ville pour exiger leur relaxe.Le jugement rendu relaxe deux des quatre militants et condamne les deux autres à des peines de prison avec sursis et à 1,2 millions d’euros de dommages et intérêts. Ils font immédiatement appel de ce jugement scandaleux. Le Medef, après avoir annoncé qu’il respecterait le jugement, fait appel de son côté ainsi que le Parquet.

8 décembre 2006 : les 4 militants se retrouvent donc devant la cour d’appel de Poitiers.Toute la Cgt est de nouveau mobilisée pour leur relaxe. La commission exécutive confédérale du 7 septembre a appelé toutes les organisations de la Cgt à se mobiliser pour réussir une grande manifestation avec l’objectif de réunir au moins 10000 personnes à Poitiers le 8 décembre à 10h30. Elle propose également de faire du 8 décembre une journée de mobilisation et de sensibilisation sur la défense des libertés et l’exigence d’une démocratie sociale.


Décalaration du 11 septembre 2006 de la CE confédérale
Affaire de l’incendie du siège local du Medef :
relaxe pour les « 4 » de La Rochelle !

La commission exécutive confédérale appelle toutes les organisations de la Cgt à créer les conditions d’une mobilisation d’ampleur pour la manifestation qui aura lieu le 8 décembre à Poitiers pour la défense des libertés et la relaxe des "4 de La Rochelle".Le 5 juin 2003, au cours d’une manifestation contre la réforme des retraites, un malheureux concours de circonstances a provoqué l’incendie du siège local du Medef à La Rochelle, détruisant partiellement le bâtiment.

Quatre des 1 500 manifestants sont arbitrairement mis en examen, dont deux placés sous contrôle judiciaire. Ils sont accusés de « destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes » ou de complicité.

La Cgt, l’avocat des « 4 » et le Comité de Défense qui s’est constitué autour d’eux ont depuis démontré que le dossier était vide.

Après 3 ans de souffrance morale pour eux et leurs familles, le 30 mars 2006 ils comparaissaient devant le tribunal correctionnel de La Rochelle.

Le jour de l’audience, plus de 7 000 personnes ont manifesté dans les rues de La Rochelle, pour exiger leur relaxe. Sans doute que cet élan de solidarité a été pour une grande part dans le jugement rendu le 1er juin 2006 inférieur à ce qu’attendait le Medef. La preuve en est la décision du Medef de faire appel du jugement rendu alors qu’il n’avait cessé d’affirmer « faire confiance à la justice ».

Ce jugement est inacceptable : Deux des mis en examen ont été relaxés.
Deux autres ont été condamnés à un mois de prison avec sursis et à verser 1,2 millions d’euros solidairement. La seule décision qui s’impose reste leur relaxe. C’est pourquoi la décision a été prise de faire appel. La date du jugement est fixée au 16 novembre à Poitiers (et depuis reportée au 8 décembre).

La volonté du gouvernement et du Medef de faire un exemple afin de criminaliser l’action syndicale est évidente. La Cgt ne laissera pas faire. Elle mettra tout en œuvre pour que les libertés de manifester et de lutter sur les revendications ne soient pas remises en cause.
C’est pourquoi, la Commission Exécutive de la Cgt appelle toutes les organisations de la Cgt à créer les conditions d’une mobilisation d’ampleur pour la manifestation qui aura lieu à Poitiers le 16 novembre pour la défense des libertés et la relaxe des « 4 de La Rochelle »

23 octobre 2006

Temps de travail des enseignants du secondaire


Appel des sections syndicales académiques de la région parisienne
SNES-FSU Créteil, SNFOLC Créteil Paris Versailles, SNETAA-EIL Créteil Paris Versailles, CGT Educ’Action Créteil Paris Versailles, SNUEP-FSU Créteil, SUD Education Créteil Paris Versailles, CNGA-CFE-CGC, SNCL-FAEN Créteil Paris Versailles, SNALC-CSEN Créteil Versailles.

Alerte à tous les collègues!
Un projet de décret ministériel menace nos obligations de service en remettant en cause le statut de 1950 !
Retrait de ce projet !

Un avant projet de décret ministériel a été publié par la presse. Le ministère refuse à ce jour de nous le communiquer. Cet avant projet menace clairement d’aggraver nos obligations de service :

- des services partagés sur plusieurs communes, des compléments de service hors discipline, déjà mis en place pour certains collègues, sont institutionnalisés.
- les enseignants ayant dans leur service 8 heures dans des classes ou groupes de moins de 20 élèves auront une majoration d’une heure
- remise en cause de l'heure de première chaire, des heures de laboratoire, de cabinet d’histoire géographie, de chorale etc
- « incitation » à la bivalence (pour raison de service) ou par des primes (mentions complémentaires)

Ces modifications affichent la volonté du ministère d’une économie budgétaire de 3 600 ETP (Equivalent Temps Plein) dans le cadre de la LOLF (Loi Organique relative aux Lois de Finances).

Le décret du 25 mai 50 garantit le statut national des professeurs de l’enseignement secondaire ! Les modifications prévues par le ministère visent à supprimer les garanties statutaires pour tous les corps !

Ce que veut le ministère, c'est développer la précarisation et la déréglementation pour tous, c'est pouvoir affecter sur un groupe d'établissements et non plus sur un établissement, c’est diminuer le pouvoir d’achat et accroître la charge de travail des enseignants.

La réécriture prévue du décret de 1950, comme toutes les attaques anti-statutaires, sont une nouvelle dégradation de nos missions et de la qualité de notre enseignement dont les élèves seront les premières victimes.

Les syndicats académiques soussignés s’ adressent au Ministre de l’Education Nationale.
Nous exigeons :
- la définition des obligations de service en maxima hebdomadaires,
- l'enseignement dans la discipline de recrutement,
- le maintien de la définition et l’attribution actuelles des heures de décharges statutaires (pondérations STS et CPGE, 1ère chaire, laboratoire, cabinet, UNSS, chorale...) en décharge effective de service.
- l’extension de ces décharges statutaires à toutes les catégories de personnel du second degré.

Ce projet de décret doit être retiré ; les postes nécessaires doivent être créés !
Ouverture de négociations sur les revendications : postes, salaires, conditions d’exercice, baisse du temps de travail.

Les sections académiques appellent l’ensemble des personnels dans les établissements, à organiser des AG unitaires, à prendre position, et à s’adresser immédiatement au Ministre en signant la pétition.

Les organisations syndicales soussignées se rendront au ministère et demandent une entrevue pour le mardi 24 octobre à 14H ; elles porteront les premières signatures et prises de position.

Elles appellent à un rassemblement devant le ministère mercredi 15 novembre à 14H.

Motion du comité général de l'UD 94 sur les "1000 de Cachan"


Les syndicats CGT du Val-de-Marne, réunis en Comité général le jeudi 12 octobre 2006, renouvellent leur soutien aux « 1000 de Cachan » et à leurs revendications : un logement, des papiers, des écoles pour tous !

Nous ne tolérerons pas que le gouvernement profite de leur actuelle dispersion dans de nombreux sites d’hébergement pour renier ses engagements. Ces familles ne demandent qu’à vivre normalement. Ce sont des hommes et des femmes qui travaillent et participent à la création de richesses dans notre pays. Avec ou sans papiers, ce sont des salariés. A l’image des travailleurs de Modeluxe (Chilly-Mazarin, 91), en grève avec occupation de leur usine pour refuser le licenciement de 22 d’entre eux qui sont sans-papiers, la CGT s’engage à défendre tous les salariés et revendique l’égalité des droits, la régularisation de tous.

La CGT du Val-de-Marne se tient à la disposition des « 1000 de Cachan » pour leur défense face au patronat.

Un logement, des papiers, des écoles pour tous !
Ce sont des droits fondamentaux pour tous les salariés !

Créteil, le 12 octobre 2006

11/13 rue des Archives – 94010 CRETEIL CEDEX -
Tel : 01.41.94.94.00
Fax : 01.41.94.94.33

05 octobre 2006

Communiqué UGFF du 5 octobre 2006

SARKOZY A L'ASSAUT DU STATUT GENERAL


Lundi dernier, le 2 octobre, Nicolas Sarkozy –Ministre de l’Intérieur- président de l’UMP et candidat avoué à la Présidence de la République- s’est attaqué à l’hôpital public. Jugeant que celui-ci fonctionne mal, il a préconisé, entre autres choses, « le desserrement de l’étau statutaire ».

Précisons d’abord que si l’hôpital public et ses personnels sont confrontés à des difficultés, c’est bien à cause des politiques gouvernementales successives qui n’ont pas créé les emplois nécessaires et ont organisé la pénurie des moyens.

Ensuite, la monté au créneau du ministre – président – candidat contre le Statut des fonctionnaires s’inscrit dans la droite ligne des dogmatiques stigmatisant le fonctionnaire trop « protégé » et trop « rigide ». En fait, pour Nicolas SARKOZY, il s’agit de porter un nouveau coup à la Fonction publique préparant de nouvelles privatisations – externalisations.

L’UGFF tient à réaffirmer qu’il n’y a pas de Fonction publique accessible et porteuse de progrès pour tous sans les droits indispensables assurant la disponibilité, l’efficacité, la neutralité et l’indépendance de ses agents.

L’offensive inacceptable de Nicolas SARKOZY contre le statut des personnels hospitaliers est une attaque contre tous les fonctionnaires, quel que soit le titre du Statut général dont ils dépendent.

C’est aussi une attaque contre le statut public de l’hôpital, contre les mécanismes de solidarité et l’accès de tous aux soins que permet l’articulation Statut des fonctionnaires / Hôpital public / Sécurité sociale.

L’UGFF continuera de tout mettre en oeuvre pour défendre et améliorer le Statut général des fonctionnaires, pour le bien de toute la population.
Montreuil, le 5 octobre 2006

30 août 2006

Communiqué commun des OS de la Fonction publique du 29 aout 2006

Paris le 29 août 2006

Les fédérations de la fonction publique CGT, FO, UNSA, FSU et CGC se sont rencontrées le 28 août. Elles ont constaté que le gouvernement confirme une politique marquée à la fois par la suppression de milliers d’emplois sans réflexion contradictoire sur les missions et le champ d’intervention de la fonction publique, et par une nouvelle baisse importante du pouvoir d’achat en 2006 qui s’ajoute au contentieux antérieur de 5%.

Les dernières déclarations de plusieurs ministres rendent encore plus inacceptable cette situation.

Les organisations signataires réitèrent leur exigence que la réflexion sur les missions de la fonction publique s’engage sans délais et que s’ouvrent immédiatement les négociations sur les salaires.

Des décisions d’actions sont d’ores et déjà en débat dans certains secteurs pour septembre. Les organisations conviennent de débattre rapidement au sein de leurs instances respectives des initiatives à prendre.

Elles se rencontreront de nouveau le 4 septembre au soir.
CGC - CGT - FO - FSU - UNSA